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Il est extrêmement utile de consulter sur ce sujet les nombreuses contributions de F. Lafarga dont l'article de 1986-1987 est une bonne introduction.

 

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Les traducteurs sont très souvent critiqués: de nombreux philologues du XVIIIe les considéraient responsables de l'appauvrissement de l'espagnol et de l'entrée de gallicismes. Voir, par exemple, Martinell (1984) et Checa (1991).

 

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Seul Gatti 1941, 1949 et 1970 s'est penché jusqu'à présent sur les rapports entre Cruz et Marivaux. Pour l'instant, la bibliographie la plus exhaustive sur Ramón de la Cruz se trouve dans Aguilar 1981: II, 608-704. Voir aussi les études accompagnant les éditions de ses sainetes: 1843 (par Durán), 1915-1928 (par Cotarelo), 1972 (par Gatti), 1985 (par Coulon), 1986 (par Dowling), 1990 (par Lafarga); et les travaux de Cotarelo 1899, Coulon 1993, Lafarga 1993, Sala 1994 et Ínsula 1994.

 

4

Pour les autres éditions et les manuscrits, voir Lafarga 1983-1988.

 

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Sur le jeu des acteurs, leur statut et les conditions de représentation en France, voir Lagrave 1972, Peyronnet 1974, Larthomas 1980, Pavis 1986, Rougemont 1988, Jomaron 1992. En Espagne, voir Andioc 1976, Palacios 1988, Coulon 1993 et, encore, les différentes études de Cotarelo.

 

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Cette tradition du paysan vertueux existait déjà dans la comédie espagnole du XVIIe, mais pas dans le genre entremesil.

 

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Mais, attention, «le thème de l'amour entre deux jeunes gens contrecarré par un père ou un tuteur despotique n'apparaît que dans les pièces adaptées du théâtre français» (Coulon 1993 : 558).

 

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En France, on critiquait aussi ces agissements abusifs des domestiques, une ressource théâtrale héritée de la scène du XVIIe siècle et de Molière, et qui depuis avait commencé à être considérée indécente (Lagrave 1972: 626). Et, parallèlement, en Espagne, les néoclassiques n'appréciaient pas non plus les insolences de la domesticité (Andioc 1976: 189).

 

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Voir, entre autres, Hamilton 1926, Martín Gaite 1972, Caro Baroja 1975, Andioc 1976, González Troyano 1990, Barbolani 1991, Aguilar Piñal 1991, et Coulon 1993.

 

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Voir les corrections, les ratures et les commentaires du censeur sur le manuscrit de la Biblioteca Nacional de Madrid, cote 14603/17. D'autre part, il est étrange que ce discours ait échappé à la censure qu'imposaient aussi les bienséances qui régnaient sur les deux Comédies officielles de Paris et qui prohibaient même les allusions au cocuage ou l'adultère (Lagrave 1972: 628-629).

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